2 mots pas si compliqués, mais quand on commence à se projeter, là, c’est le drame…
TE1, TE2, couche classique, plate, pré-plate, ultraplate (non là, j’invente).
Alors, la première question que l’on me pose, quand je parle de mon activité, c’est « ah tiens, comment ça marche ? »
Et bien en réalité, c’est très simple. Sur le papier, il s’agit juste de revenir à un système de change lavable, ce qui a toujours été le cas avant 1956 – année de l’invention de la couche jetable.
Vécu, mais surtout vendu comme une révolution, la couche jetable prend racine dans tous les foyers.
« C’est la révolution qu’on vous dit » vous n’avez plus à laver, seulement à jeter.
Vous les mettez à la poubelle et pouf, ça disparaît.
Sauf que dans la vraie vie, et bien ça ne disparaît pas – loin de là.
En plus d’utiliser 3,5 fois plus d’énergie, 2,3 fois plus d’eau, 8,3 fois plus de matières premières non-renouvelables et 90 fois plus de matières premières renouvelables que le cycle de vie d’une couche lavable, la couche jetable met environ 500 ans à se dégrader. Encore plus lorsqu’elle est enfermée dans un sac plastique avant d’être jetée.
Dans nos pays occidentaux, nous avons de la chance : la couche est sale – on la met à la poubelle – on jette la poubelle et il n’y a plus qu’à recommencer.
Mais en réalité, nos couches ne disparaissent pas : une partie finie brûlée – et la fumée émise par l’incinération de nos déchets est, on le sait, très polluante.
Et une autre partie est enfouie… Vous savez, comme quand on veut faire le grand ménage et que l’on se rend compte que l’on a oublié des miettes, et qu’alors, d’un geste du pied, on les met sous le tapis.
En l’occurrence, nos miettes pèsent plusieurs tonnes et notre tapis, c’est notre Terre.
Donc, par capillarité, cela se retrouve dans nos eaux, tout ça, tout ça…
Ok, la bonne nouvelle dans tout ça ?
65 ans, ce n’est pas si long.
Ok, on a déconné, mais promis, on ne recommencera plus, voilà ce que nous devrions dire !
C’est pourquoi il y a bientôt 1 an, j’ai décidé de me lancer dans cette activité de location/vente de couches lavables. Beaucoup ont ri, beaucoup n’ont pas compris, mais c’est vraiment important pour moi :
- De faire connaître les couches lavables.
- D’accompagner les parents dans leur transition.
- De vous permettre de tester différentes marques et modèles.
Bref, pour revenir au sujet principal de comment ça marche :
Une couche lavable est composée de 2 parties :
1 partie absorbante + 1 partie imperméable
Et soit ces deux parties sont accrochées, donc si on lave l’une, on lave forcément l’autre : une Tout-En-Un (TE1).
Soit, elles sont en deux parties et désolidarisées l’une de l’autre : une Tout-En-Deux (TE2)
Ensuite il existe également les couches classiques qui sont également en 2 parties, les plates, préplates, les langes…
Ensuite, il existe également les couches classiques qui sont également en 2 parties, les plates, préplates, les langes…
Chacun de ces systèmes a un article qui lui est dédié sur ce blog si vous souhaitez en savoir plus.
Lorsque vous préparez la couche (que vous mettez l’insert sur la culotte, que vous ajustez les pressions…) vous pouvez aussi rajouter au-dessus le voile jetable ou lavable. C’est ça la vraie révolution. Il s’agit d’un voile 100 % biodégradable qui recueille les selles pour que vous n’ayez plus qu’à les jeter à la poubelle. Les voiles existent aussi en version lavable.
C’est ce qui fait toute la différence avec les couches lavables « d’avant ». Une fois les selles jetées, vous mettez vos couches : soit dans un seau, au sec, soit dans un sac imperméable, jusqu’à 2 ou 3 jours maximum et ensuite vous lavez le tout en machine à 40°.
Un article détaille ici le process de lavage.
C’est comme pour tous vos vêtements finalement : vous les stockez avant de les laver, puis les lavez, puis les reportez…
N’oubliez pas, nous sommes disponibles pour toutes vos questions.
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